A la recherche d'un nouveau mythe phallique, je suis tombée sur une histoire australienne bien chouette !

Lune, un homme de la moiety (classe de mariage) Yirritja vivait avec sa soeur Dugong (un bien joli prénom !) Nos deux amis creusent un jour la terre à la recherche de bulbes de lis et de lotus comestibles. C'est alors que Dugong se fait mordre par des sangsues (heurk) et se précipite vers la mer pour soulager ses démangeaisons. Elle prend quand meme le temps de demander l'avis de son frère et décide de se changer en dugong (la logique du raisonnement n'est hélas pas précisée). Son frère l'accompagne. Après leur mort, on retrouve les os de Dugong (logique, vu la minéralisation !) mais pas ceux de Lune. En effet il ne meurt pas (il fait plein de bébés langues ... ok je sors ...) ses os deviennent des coquillages (so girly) et il ressucite après avoir consommé du lis et des lotus.
Le rapport avec la Lune, je ne le connais pas !

Comments (3)

On 29 décembre 2008 à 02:59 , Bat a dit…

Et les anguilles? ya pas de mythe sur les anguilles?

 
On 29 décembre 2008 à 11:02 , Klé a dit…

Si si ! Il y a Mélusine qui selon certaines variantes aurait une queue d'anguille. A Pons ville dont Mélusine a construit le chateau, on évoque une anguille logeant au fond d'un puits, qui fait tinter une clochette qu'elle porte au cou pour annoncer la mort du seigneur local ... So goth !

 
On 30 décembre 2008 à 00:43 , Klé a dit…

Et un autre, que je viens de trouver par hasard sur wikipedia : Dans le Táin Bó Cúailnge (la razzia des vaches de Cooley), sous l’apparence d’une belle et jeune fille aux sourcils roux, Morrigan tente de séduire Cúchulainn, qui refuse ses avances. Elle le menace sous l’aspect de différents animaux et, pendant qu’il combat, elle s’enroule autour de sa cuisse alors qu’elle pris la forme d'une anguille[2]. Le héros s’en défait et la blesse. Il est alors absent du combat pour un long moment, mais lorsqu'il revient combattre, il aperçoit une femme qui lave ses vêtements ensanglantés dans la rivière. Il sait alors que son heure a sonné.